Quand les arbres te font la haie d'honneur.
13 janvier 2020
Premier rendez vous chez mon physio depuis notre dernière rencontre ou le verdict était inévitablement tombé. J'y vais un peu à reculons puisque je sais ce qui m'attends. J’ai encore des sensations peu rassurantes au pied gauche. J'aurais voulu y aller et dire à Hugues mon physiothérapeute que tout est disparu, plus aucune douleur, aucune sensation, aucun pincement, juste rien... Mais ce n'est vraiment pas le cas, je ne peux pas dire que j'ai mal, je ne peux vraiment pas dire que je souffre, mais je sens mon pied et ce n'est pas normal après 7 semaines de repos complet.
Il me trouve très patient et discipliné, je n'ai pas trop le choix, si je veux recourir le tôt possible. Il trouve du positif dans mon résumé à saveur négatif. Tant mieux, car de mon côté je n'en vois pas du tout. Mais je m'efforce toujours de ne pas dramatiser, garder les choses simples, ce n'est qu'une blessure, pas un handicap à vie. Comme mon père m’a dit un peu plus tôt au téléphone, « Ce n’est que de la course après tout ». Tout les coureurs savent, que ce n'est pas que de la course. C'est un mode de vie. Mon papa a été coureur, il y a longtemps, la mémoire est une faculté qui oublie. En fait, il essayait simplement de trouver du positif lui aussi, dans mon résumé plus que négatif. Mais au fond, malgré tout, ça commence à atteindre sérieusement mon moral. Bref, je repars avec quelques exercices à faire quotidiennement et on doit se revoir dans deux semaines. Si jamais la douleur et les sensations persistent, il faudra passer à l'IRM et peut-être à l'immobilisation du pied.
Je reprends donc légèrement le vélo stationnaire, sans forcer et m'exécute avec rigueur pour les exercices. En fait, je ne fais que sentir de plus en plus mon pied, ce qui m'inquiète profondément. Normalement, je dois commencer mon programme de préparation pour mon marathon du printemps dans moins de deux semaines. Je n’y crois que de moins en moins, voir que très peu...
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